top of page
fond bleu

     Consignes :

Dans le cadre du cours de « Déficience motrice », il nous a été demandé de lire l’article « Intégration scolaire d’un enfant déficient moteur » et de répondre individuellement aux questions abordant  la  scolarité  d’un  enfant  déficient  moteur.

Les réponses à ces questions vont donc être développées ci-dessous :

  1. Avez-vous rencontré des difficultés au niveau scolaire (si oui lesquelles) ?​

Les enfants déficients moteurs peuvent faire face à un certain nombre de difficultés à l’école, celles-ci ne sont évidemment pas exhaustives et dépendent de chaque enfant et de chaque handicap.

 

Les difficultés ne concernent pas une discipline d’enseignement particulier. Les difficultés peuvent se présenter aussi bien dans les déplacements, que dans l’aménagement des lieux, le temps de travail, les évaluations / examens ou dans des domaines d’apprentissage.

Au niveau des activités de classe, celles nécessitant des habiletés gestuelles peuvent poser problème aux enfants déficients moteurs. Quand l’enfant est plus jeune, nous pouvons par exemple retrouver des activités telles que les jeux de construction (cubes, Lego, puzzles, …) ou des difficultés lors d’activités de découpage, de pliage et de collage. Plus tard, l’enfant présentera des difficultés à tracer ou construire des figures notamment. 

Concernant la prise d’informations visuelles complexes, les difficultés se traduisent par des difficultés à s’orienter dans les tableaux, à lire des cartes de géographie et à situer l’emplacement des différents éléments d’un schéma / puzzle / figure géométrique les uns par rapport aux autres. Mais l’enfant peut aussi rencontrer des complications dans la reconnaissance des figures, des droites et des extrémités. Ces élèves sont souvent lents dans la recherche d’informations et perdent régulièrement leurs repères dans un texte ou sur une feuille.

Abordons à présent l’organisation du travail qui pose elle également des soucis. Les enfants déficients moteur et plus spécifiquement ceux atteints d’une lésion cérébrale, rencontrent des difficultés à tenir compte simultanément de différents éléments d’une tâche et à coordonner différentes informations. L’organisation méthodique du travail et la mise en place de stratégies pose problème. Cela peut être dû à des troubles de l’attention ou de la mémoire (enregistrement de faits nouveaux ou d’évocation de faits antérieurs).

Au niveau de la lecture, celle-ci est plus compliquée pour les enfants dyspraxiques ou cérébrolésés à cause de troubles du regard. L’enfant peut stagner à un stage de déchiffrage plus ou moins efficace et laborieux. Il peut également confondre des lettres dans leur forme et leur orientation, lire difficilement les sons complexes ou encore lire en sautant des mots ou des lignes.

Concernant l’écriture, des difficultés motrices et perceptives sont observées. Pour les difficultés motrices l’enfant peut avoir une mauvaise posture corporelle, un faiblesse musculaire, des contractions nuisant à la fluidité du mouvement, un mauvais contrôle de la pression, une difficulté à coordonner relâchement et contraction des groupes musculaires antagonistes, réaliser des mouvements parasites et involontaire et enfin avoir une motricité fine insuffisamment contrôlée. Au niveau des difficultés perceptives, on observe une diminution du champ visuel et un trouble du regard impactant l’écriture et l’orthographe.

 

 

     2. Avez-vous eu accès aux études que vous désiriez ? Si non, pourquoi ?

 

Les difficultés rencontrées n’empêchent pas les enfants d’entrer dans les apprentissages et de réussir. Il est important que des adaptations soient misent en place pour pallier à ces difficultés afin qu’elles ne représentent plus un obstacle dans les études. 

Afin que les études soient accessibles pour les personnes déficientes motrices, des aménagements des lieux doivent être réalisés tels que: configuration des locaux, installation d’un plan incliné, accessibilité des locaux communs, création de toilettes adaptées, … Si ces aménagements sont réalisés à l’avance, cela facilitera l’arrivée et l’intégration de la personne.

     3. Des adaptations à vos besoins spécifiques ont-elles été mises en place lors de votre arrivée dans l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur) ?

De nombreuses adaptations peuvent être mises en place pour pallier aux difficultés précitées dans la question une. Ces adaptations seront spécifiques à l’enfant, à ses besoins et à son niveau. Les aspects matériels méritent une attention particulière car ils permettent la levée des obstacles fondamentaux, l’accès aux lieux d’enseignement, le suivi des soins, l’accès aux toilettes, le confort au travail et le développement de l’autonomie et des interaction sociales. La liste des adaptations ci-dessous n’est évidemment pas exhaustive :

  • Transports : Accès aux moyens de transports collectifs à privilégier, utilisation individuelle ou collective de véhicules aménagés, transport par les parents avec une aide de la CDES ou du département.

  • Déplacements dans l’établissement : Transfert de la classe de l’enfant au rez-de-chaussée, installation d’un plan incliné, accessibilité des locaux communs et des salles spécialisées, local adapté pour les toilettes, aide d’un camarade ou d’un auxiliaire d’intégration scolaire, acquisition d’un double jeu de livres ou stockage de données sur disquette

  • Installation dans la classe : Enfant face au tableau, situation favorisant les échanges, ergothérapeute , poste de travail agréable

  • Matériel utilisé : tables réglables en hauteur et en inclinaison, lutrin, chaises adaptées, stylo-pointe adapté, surligneurs, règle lestée avec un anti-dérapant, …

  • Temps de travail scolaire : adaptation des tâches et du rythme aux possibilités de l’élève, transmission des cours, scolarisation à l’hôpital / domicile / parents / par correspondance, mi-temps, cycle aménagé avec une année supplémentaire, dispense provisoire de certaines matières, recours aux services du CNED, …

 

  • Évaluation : pas évalué de façon trop bienveillante, temps supplémentaire, aide matérielle ou humaine, épreuves aménagée en EPS,…

 

  • Activités nécessitant une habileté gestuelle : outils modifiés, règle comportant un ergot, équerre pleine + sans trou + non transparente + avec des repères, recours à l’informatique, dispenser pour la réalisation de cartes, schémas et dessins, …

 

  • La prise d’informations visuelles complexes : être attentif à la présentation graphique de la tâche (pas de mises en pages complexes et insolites, typographie adaptée, …) et faciliter la prise de repères visuels dans un tableau / texte / figure géométrique (coloriage des lignes horizontalement, pointages, surlignages, verbalisation, …).

 

  • Organisation du travail : réflexion de l’élève sur la méthode qu’il utilise, ses erreurs, ses réussites, décomposition, cahier de textes, différents classeurs, …

  • Lecture :

    • Adaptation du texte à lire : espace accru entre les mots, utilisation du logiciel Pictop, segmentation du texte en unité-mots, entourer les mots, graphisme avec un bon contraste visuel par rapport au fond, augmentation de la taille des interlignes

    • Favoriser une lecture continu à l’aide de repères : suivre avec le doigt, pointer, repères visuels colorés, …

    • Permettre à l’enfant de prendre conscience que son champ de vision est restreint

    • S’appuyer sur la verbalisation :  décrire la forme d’une lettre, comparaisons, ordinateur, logiciel Pictop, …

    • Utiliser autant que de besoin des procédures analytiques sans faire l’impasse sur le sens de ce qui est lu

 

  • Écriture : Être attentif à l’installation de l’élève par rapport à la table, adapter le support d’écriture (plan de travail, nature du support, position de la feuille, présentation de la feuille), adapter l’outil scripteur (grossisseurs de crayon, gros feutre), adapter le mode d’écriture (écriture script), solliciter la mémoire visuelle, pallier les difficultés de la perception visuelle (sollicitation du langage, de la mémoire kinesthésique, ordinateur), limiter l’écriture manuelle, tolérer un graphisme malhabile à condition qu’il soit lisible, limiter la prise de notes par écrit.

  • Compter et calculer :

    • Dénombrer : utiliser des collections d’objets déplaçables, proposer des stratégies, s’appuyer sur les compétences de ses camarades.

    • Numération : utiliser des supports facilitant la mémorisation, développer la connaissance de l’algorithme de la suite numérique

    • Calcul : limiter la disposition des opérations en colonnes, développer l’apprentissage du calcul et de ses règles

     

5. Les professeurs ont-ils accepté d'effectuer des adaptations dans leur manière de donner cours ainsi que dans leur système de cotation ? 

Toutes les adaptations présentées ci-dessus ne sont pas à mettre en place, il va de sélectionner les adaptations qui correspondent le mieux aux besoins de l’enfant.

Concernant les évaluation et examens, la circulaire du 30 août 1985 indique que “des dispositions particulières sont prévues pour permettre aux élèves handicapés de se présenter à tous les examens dans des conditions aménagées : aide d’une tierce-personne, augmentation d’un tiers du temps des épreuves, utilisation d’un matériel spécialisé”. L’enseignant peut ainsi suivre cette circulaire.

Il est également indispensable pour ces évaluations que les résultats scolaires ne soient pas appréciés de façon trop bienveillante par les enseignants.

6. Un système d'aide est-il présent dans votre établissement scolaire actuel ?

 

Dans tous les établissements, un service d’aide peut intervenir auprès de l’enfant déficient moteur.

7. L'aide qui vous est apportée au niveau scolaire est-elle adaptée et suffisante ? 

Il n’a pas été possible de répondre à cette question car l’article ne traite pas du vécu d’un enfant mais de la problématique dans son ensemble.

Déficience motrice (1).png

Enfin, dans le comptage et le calcul, des difficultés sont possible dans le dénombrement d’une collection (gérer des coordinations complexes, établir une concordance entre différentes appréhensions du nombre), dans la numération (retenir le mot-nombre, le lire et l’écrire) et dans le calcul (poser une opération). 

4. Est-ce que des appareils sont mis à votre disposition afin de faciliter la lecture des ouvrages dans la bibliothèque de votre établissement scolaire ?

L’ordinateur est un outil qui peut faciliter la lecture d’ouvrages dans la bibliothèque de l’établissement scolaire.

Déficience motrice (2).png

8. Avez-vous fait des réorientations scolaires ? Si oui, pourquoi ?

Il n’a pas été possible de répondre à cette question car l’article ne traite pas du vécu d’un enfant mais de la problématique dans son ensemble.

Déficience motrice (1).png
Déficience motrice (3).png

Si vous souhaitez télécharger mon travail, vous pouvez cliquer sur cette icône :

accueil (13).png
Déficience motrice.png
bottom of page